Baccalauréat 2025-Prisons : Un taux de réussite de 72,22% !

Baccalauréat 2025-Prisons : Un taux de réussite de 72,22% !

Les résultats des candidats détenus présentés aux examens nationaux 2024-2025 sont encourageants. Sur les 36 candidats présentés à l’examen du baccalauréat 2025, 26 ont été admis, soit un taux de réussite de 72,22%. Au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), 27 des 28 candidats en lice ont su tirer leurs épingles du jeu, réalisant un taux de réussite de 96,42% tandis qu’au Certificat d’études primaire élémentaire ce fut le carton plein avec 7 admis sur les 7 candidats présentés, soit un 100%.

Voilà près de 6 ans que la Sécurité pénitentiaire, sous le Commandement du Général de corps d’armée, Jean Germain EFFAYONG ONONG, s’attèle à mettre en musique les programmes de réinsertion des détenus dans l’ensemble des prisons que compte le Gabon.

Dans sa politique de réinsertion, la Sécurité pénitentiaire met un accent particulier sur deux types de formations ; à savoir, l’enseignement général et l’enseignement professionnel.

En ce qui concerne l’enseignement général, le programme de réinsertion des détenus connaît des avancées au travers de la participation aux examens nationaux des candidats privés de liberté au baccalauréat, au brevet d’études du premier cycle (BEPC) et au Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE).

Selon le service d’insertion et de réinsertion de la Sécurité pénitentiaire, sous la supervision du Colonel Yolande Itoula, Directeur des affaires sociales et de la réinsertion. Sur les 36 candidats présentés à l’examen du baccalauréat 2025, 26 ont été admis, soit 72,22%.

Au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), 27 des 28 candidats en lice ont su tirer leur épingle du jeu réalisant un taux de réussite de 96,42% tandis qu’au Certificat d’études primaire élémentaire ce fut le carton plein avec 7 admis sur les 7 candidats présentés soit un taux de réussite de 100%.

Si des avancées notoires sont à relever au niveau du programme de réinsertion, dans le registre de l’enseignement général, il y a que beaucoup reste à faire au niveau enseignement professionnel.

Le service d’insertion et de réinsertion de la sécurité pénitentiaire le justifie par la non matérialisation dans l’ensemble des prisons de partenariats devant aider à la matérialisation des programmes de formation dans les domaines de l’entreprenariat et l’électricité bâtiment, la coiffure, l’e-commerce, la mécanique auto, l’esthétique, la maroquinerie et les métiers agricoles.