GABON-FRANCE: La coopération et l’entraide judiciaire au centre des échanges

Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains, Dr. Séraphin Akure-Davain, a accordé une séance de travail le lundi, 03 novembre 2025 à Fabrice Mauries, Ambassadeur, Haut Représentant de la République française au Gabon et à Sao Tomé et Principe. Les échanges entre les deux personnalités portaient notamment sur le respect des droits humains, la coopération et l’entraide judiciaire.

Les questions de respect des droits humains, la coopération et l’entraide judiciaire étaient au centre de l’entrevue qu’a accordée dans la matinée du lundi 03 novembre 2025 le Ministre Séraphin Akure-Davain à S.E Fabrice Mauries, Ambassadeur de France au Gabon et à Sao Tomé et Principe.

A cette occasion, le Haut Représentant de la République française au Gabon et à Sao Tomé et Principe a dit le satisfécit de son pays en la matière. Nous sommes satisfaits de cette coopération et nous relevons les progrès accomplis par le Gabon depuis la Transition en ce qui concerne le respect des droits humains, la coopération et l’entraide judiciaire, a-t-il précisé.

Revenant sur le respect des droits humains et sur la réaffirmation des grands principes y relatif, S.E Fabrice Mauries a salué les autorités gabonaises pour la transition politique qui s’achève avec la finalisation notamment de tous les mandats électifs, les grandes avancées avec la place accordée désormais à la société civile dans la Constitution.

L’Ambassade de France coopère non seulement avec l’Etat Gabonais, mais également avec les organisations de la société civile pour faire en sorte que le respect des droits humains au Gabon soit davantage affirmé et renforcé, a-t-il soutenu.

Au cours des discussions, ils ont relevé les cas particuliers de justiciables dans le cadre de l’entraide judiciaire non sans rappeler l’importance des politiques judiciaires connues pour être intensives entre les Etats et les possibilités de coopération institutionnelle.

Les deux personnalités conviennent de ce que les systèmes judiciaires français et gabonais sont relativement proches de par leur architecture. Ils entendent travailler davantage en vue du raffermissement de la coopération et de l’entraide judiciaire entre les pays.