Gabon/Journée mondiale de l’enfance : le ministère de la Justice appelle à une mobilisation nationale pour les droits de l’enfant

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant et de la Journée mondiale de l’enfance, le ministère de la Justice, par l’entremise du secrétaire général de la Chancellerie, M. Jacques Lebama, a appelé le mercredi 19 novembre 2025 dans une allocution, l’ensemble des acteurs nationaux à renforcer leur engagement en faveur de la protection et du bien-être des enfants.

S’exprimant à cette occasion, le secrétaire général de la Chancellerie a rappelé la portée historique de la Convention relative aux droits de l’enfant adoptée en 1989, qui consacre l’enfant comme sujet de droits essentiels, notamment l’accès à la vie, à l’éducation, à la santé, à la protection et à la participation.

  1. Jacques Lebama a souligné que, malgré les avancées mondiales, « de nombreux enfants restent privés de leurs droits fondamentaux », en raison de la pauvreté, des conflits, des discriminations et des violences. Une situation qui, selon lui, impose de transformer cette journée commémorative en « véritable appel à l’action ».

Il a également mis en avant les efforts entrepris par la République gabonaise, rappelant les renforcements juridiques opérés ces dernières années, tels que le Code de l’Enfant, les dispositions pénales sur les violences faites aux mineurs et les réformes en matière d’autorité parentale et de filiation.

«Un pays qui protège ses enfants protège son avenir», a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’un engagement collectif allant au-delà des textes. Il a invité les parents à assumer pleinement leurs responsabilités, comme le prévoit le Code de l’Enfant, rappelant que nul ne peut se soustraire à son devoir de protection physique, morale, éducative et financière.

Le représentant du ministère a également appelé les institutions, les collectivités locales, les leaders communautaires, les médias et les partenaires internationaux à unir leurs efforts pour créer un environnement propice à l’épanouissement des enfants. « Nous ne voulons plus d’enfants exploités, mais des enfants bâtisseurs », a-t-il lancé.

Parmi les priorités évoquées : renforcer la protection, soutenir les écoles de proximité, encourager l’expression des enfants dans les décisions qui les concernent et promouvoir des politiques publiques centrées sur leur bien-être.

Il a enfin rappelé que la protection de l’enfance « n’est pas un événement annuel mais une obligation quotidienne », appelant à traduire les engagements en réformes concrètes et en améliorations durables de la vie des enfants.

Ladite journée est sur le plan statutaire célébrée le 20 novembre de l’an.