Ouverture au Gabon des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes

Le Gouvernement Gabonais a procédé le jeudi 25 novembre 2021 à Libreville, à l’ouverture des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, sous le thème « Oranger le monde : Mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes!»

Lors de la cérémonie à laquelle était conviée Madame le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas dont le département ministériel joue un rôle important dans les réformes juridiques et les lois adoptées en vue de lutter contre les violences faites aux femmes et de promouvoir l’égalité Homme-Femme ; des contributions enrichissantes ont été enregistrées.

En ouverture, trois allocutions ont été prononcées. Dans son mon circonstanciel, la Ministre des Affaires Sociales et des Droits de la Femme, Prisca Koho Nlend est revenue sur les engagements du Gabon pour la cause féminine qui se traduisent par des réformes juridiques. Elle a salué les efforts consentis par la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba à travers sa Fondation. Le numéro vert 1404 pour dénoncer les violences faites aux femmes et l’extension du centre d’accueil pour femmes sont autant d’acquis cités.

La Coordinatrice Résidente du Système des Nation Unies, Savina Ammassari a rappelé que les Nations Unies restent mobilisées pour soutenir les réformes et l’engagement du Gabon pour atteindre les objectifs assignés en matière de lutte contre les violences à l’égard des femmes. Elle a félicité les autorités gabonaises pour les lois adoptées et surtout parce qu’il reste un modèle en la matière dans la sous-région et en Afrique.

Madame Caléopie Ntoumba, représentante de la société civile, est revenue sur l’étude menée avec le soutien de l’Ambassade des Etats Unis au Gabon qui a permis de recenser plus de 1400 femmes séropositives. Laquelle étude leur a permis de comprendre l’impact négatif des violences faites aux femmes. Elle a émis le vœu que la société civile soit associée à tout ce qui est initié comme réforme et autre campagne de vulgarisation des lois les concernant.

Parmi les principales activités retenues, on cite entre autres, les débats organisés en trois panels autour des thématiques suivantes: « La lutte contre les violences faites aux femmes, une responsabilité partagée ? »; « La masculinité positive, pour l’harmonie des familles » ; « La vulgarisation des avancées intervenues dans le corpus juridique gabonais en matière de violence à l’égard des femmes ».

Au nombre des activités retenues : les consultations juridiques au cours desquelles un Magistrat devrait sensibiliser les participants en vue d’une meilleure appropriation du cadre juridique relatif aux droits de la femme au Gabon (atelier1). La campagne relative à l’accompagnement judiciaire des femmes victimes de violence en situation de vulnérabilité. Ce second atelier est coordonné par un policier, un gendarme, un avocat et un huissier de justice qui veilleront à la prise en charge effective des femmes qui s’engagent dans une procédure judiciaire à l’encontre de leurs bourreaux.